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Morale et éthique

Pourquoi parler d’éthique ? Les questions d’éthique/morale font aujourd’hui l’objet d’un intérêt sans précédent.

Cette mutation se traduit par la transformation d’une manière de penser : priorité à la singularité, l’épanouissement, à la recherche d’une vie bonne, d’un jugement adapté aux circonstances. Les deux perspectives, réflexion morale et visée éthique sont présentes dans les Chartes éthiques des grandes entreprises. Interroger leurs présupposés philosophiques permet de savoir les articuler avec cohérence.

Les règles de prudence
La visée de la vie bonne
L’universalisme de la règle

Avec Aristote et Emmanuel Kant

Donner du sens

L’exercice d’interprétation est responsabilisant. Pour les managers, les situations professionnelles sont comparables à un grand texte. Il y a des informations émergentes et celles qu’on que l’on ne voit pas tout de suite – qui restent à l’état de « bruit ». A cause de la complexité de la réalité il y a un besoin d’interprétation des signes. Ce travail est analogue à l’exercice de la philosophie symbolisé par les dialogues de Platon où le dialogue entre les personnes et le dialogue entre les faits et leurs interprétations vont de pairs.

Avec l’éclairage de : Paul Ricoeur et Edgar Morin.

L’amitié

Les relations amicales facilitent le «vivre ensemble ». Mais il existe différentes sortes d’amitié. Et il n’est pas inutile de s’interroger sur ces différentes sortes. Aujourd’hui, c’est encore la définition d’Aristote (dans le chapitre 8 de l’Ethique à Nicomaque) qui domine notre compréhension de ce lien très spécifique, qui n’est ni de l’altruisme (lequel implique l’oubli de soi) ni une forme de relation amoureuse. L’amitié et la justice sont les deux vertus nécessaires à l’amitié.

Une relation non hierarchique
Parce que c’était moi, parce que c’était lui
Un partage réciproque

Avec Aristote

Décider en situation d’incertitude

L’attitude socratique apporte un éclairage important sur la décision en situation d’incertitude : savoir qu’on ne sait pas. Les philosophes anciens et modernes nous éclairent sur cet “insu” dans le contexte de la prise de décision. Ils interrogent une dimension de la décision : la raison, l’émotion, le contrôle, la confrontation à l’inconnu.

Maîtriser ce qui arrive
Avancer à « l’estime »
Risquer l’aventure

A la lumière des philosophes : Sénèque, Descartes, Jankelevitch

Confiance

Le rôle des responsables est d' »inspirer » confiance. Dans ce domaine il n’y a pas de règles générales que l’on pourrait appliquer pour toutes les situations. La confiance est de l’ordre de la singularité des personnes et des circonstances. Ce Café philo proposera à chaque participant d’entrer dans un dialogue contradictoire pour éclairer les ressorts et les freins du « management de la confiance. »

Affaire d’émotion ou de raison ?
Sécuriser ou bien de proposer des défis ?
Insiprer confiance ou bien faire confiance ?

A l’aide des philosophes :

Xénophon, Aristote, Delessert

Présent : attraper l’instant présent ?

On entend aujourd’hui célébrer l’instant présent, selon la maxime antique du carpe diem. On considère que ce qui donne sens à l’existence, ce sont d’abord les expériences nouvelles, volontiers intenses et … réussies. C’est peut-être là le plus exigeant des idéaux : le   maintenant est, par définition, insaisissable.

Les philosophes se sont emparés de cette question. Il y a d’abord l’art, stoïcien, d’aller à la rencontre du kairos, de la bonne occasion. Il y a ensuite l’invitation, formulée par Augustin ou Bergson, à dilater le moment vécu en une durée véritable. Il y a enfin l’aspiration à chercher dans l’instant juste un fragment d’éternité.

Attraper l’instant présent
Dilater la valeur du présent
Etre au monde

Qu’en disent les philosophes ? Sénèque, St Augustin, Bergson

Etre soi : suis-je irremplaçable ?

En quoi un individu est-il unique ?  Quels sont les processus qui permettent l’individuation ? Comment se construit une individualité ?  Comment peut-on devenir soi ou passer « à côté » de soi ? Dans son dernier  livre,  Les  irremplaçables,  paru  en  2016,  Cynthia Fleury  défend  le concept d’irremplaçabilité pour interroger la place actuelle de l’individu dans la société. A partir de ces premières réflexions, situées au croisement entre les dimensions du personnel et du collectif, nous nous interrogeons sur les notions d’engagement, d’implication personnelle, de souci de soi et de création d’un soi.

Qu’est ce qui fait que je suis unique ?
En quoi suis-je (ou non) remplaçable ?

Qu’en disent les philosophes ? Locke, Jankélévitch, Cynthia Fleury

Bonheur : peut-on décider d’être heureux ?

Comment réussir sa vie ? Rebooster sa vie ? Penser positivement… Conférences et livres, recettes, exercices connaissent un succès sans précédent. On a soif de bonheur. Il ne s’agit pas de critiquer cette quête, mais de décrypter les réponses formulées dans les livres ou sites dédiés. Quels sont leurs présupposés ? Pour certains il faut contrôler ses désirs, pour d’autres cultiver le lâcher prise. Parfois énoncées dans un même ouvrage, ces injonctions convoquent les grandes philosophies qui ont marqué l’histoire de la pensée.

Changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde
L’affirmation du désir
Le bonheur dépend-il de nous ?

Qu’en disent les philosophes ? Epicure, Epictète, Spinoza

Travail : pourquoi travailler ?

Le travail a-t-il un sens ? Pris dans un flux tendu, le travail a pour certains, perdu son sens. La question invite à s’interroger le sens des mots : travail, loisir, inactivité. Elle soulève d’autres questions existentielles. Travaille-t-on pour l’argent ? Travaille-t-on pour transformer le monde ? Est-il un moyen de façonner le monde ou soi-même ? Peut-on se contenter de bien faire son travail ?

Le travail a-t-il un sens ?
Plutôt que travailler, ne vaut-il pas mieux contempler, créer, agir ?
Quelle expérience du travail ?

Qu’en disent les philosophes ? Sénèque, Hegel, Hannah Arendt